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Gatineau, Canada
Skieuse de fond

samedi 31 mai 2014

Championnat Canadien de Terre-Neuve

 De retour à la maison,  la vie a repris  son trainJ’avais un nouvel objectif en tête : les Championnats canadiens à Terre-Neuve. J’avais alors un peu plus d’un mois pour me concentrer exclusivement sur un nouveau cycle d’entrainement. Chaque semaine d’entrainement était différente, l’une avait plus d’intervalles et l’autre avait plus d’heures d’exercice, sans oublier le temps passé à la salle de musculation. En raison des Mondiaux en Europe, j’avais manqué plusieurs heures de cours. Ainsi, avec mon nez dans mes livres, je n’ai pas vu le temps passé. 

Arrivée à la mi-mars, je me suis envolée vers Terre-Neuve. C’était ma première visite sur l’île canadienne. C’était joli, vallonné et il y avait beaucoup de neige! J’allais pouvoir profiter de ces paysages pendant douze jours! Pour les courses, j’étais extrêmement stressée. C’était la dernière compétition importante de l’année. Je voulais me prouver que j’étais capable d’arriver deux fois dans les trois premières positions. Le Championnat est séparé en quatre épreuves individuelles et un sprint par équipe. 

Malheureusement, je n’ai participé qu’aux épreuves individuelles qui sont, elles, toutes séparées d’une journée de repos. La première course, le 5 km en style classique, s’est bien déroulé malgré les conditions de neige difficiles qui étaient exigeantes pour tous. J’ai fini 4e dans ma catégorie. J’avais poussé, mais je n’avais pas encore réalisé mon objectif. Après une journée de repos, la deuxième course était le 10 km en style patin. Cette année, plusieurs coureuses étaient de calibre rapproché. De plus, le parcours était rempli de montées abruptes, le genre qui brûle les cuisses! Compte tenu de tout cela et considérant que ce n’était pas ma meilleure course, je ne pouvais pas y échapper, j’ai terminé en 8e position, bien loin des médailles. Il y en a d’autres qui ont brillé ce jour là. J’admire beaucoup Anne-Marie Comeau qui a su résister à la douleur des montées. Elle a gagné la course dans notre catégorie! 

Deux jours plus tard, c’était l’heure les sprints.J’étais vraiment convaincue que j’avais ma chance pour une médaille. Je me suis défoncée en qualifications, terminant 2e junior et 6e sénior : c’était mon meilleur résultat de la saison.  J’étais à seulement 6 secondes d’une Olympienne, Perianne Jones! On peut toujours rêver… Ensuite, j’ai passé les quarts de finale et la demi-finale, ce qui m’a permis de passer en finale. À mes côtés, il y avait cinq filles qui étaient aussi fortes les unes que les autres. Nous formons la « famille des sprinteuses » (c’est notre petit surnom affectif). Ce n’était donc pas une mince tâche qui m’attendait. Après le départ, j’ai pris les devants, suivie de très près, jusqu’au dernier 300 m, où je me suis fait complètement détruire. Quand je réussis à me faufiler dans une finale en sprint, je me répète toujours, tout comme mon entraineur d’ailleurs, d’y aller au maximum, mais d’avoir du plaisir. Peu importe l’objectif que tu as, les sprints sont imprévisibles. Bref, j’ai terminé la journée avec une 6e place, ce n’est pas si mal. 

Finalement, la dernière course est arrivée. C’était la longue distance en départ de masse, le 20 km en style classique. Après  5 kilomètresje me suis détachée du peloton de tête et j’ai skié plutôt seule, mais j’ai fini en force au 5e rang. Je n’ai pas atteint mon objectif de position, mais ça me rassure de savoir que notre catégorie est très compétitive, même au niveau international! 



Bon, j’ai l’air déçu de mes championnats, mais ce n’est pas si pire. J’avais simplement des attentes élevéesJe suis satisfaite globalement de ma saison, je n’y changerais rien. Cependant, je serai prête en mai, après notre repos collectif de skieurs, à recommencer l’entrainement et à viser les longues distances en plus des sprints pour l’année prochaine! 
  

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